D'ordinaire Carcassonne, préfecture du département de l'Aude dans la région Languedoc-Roussillon, ne fait parler d'elle que pour son ensemble architectural médiéval inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Mais ce mercredi 6 avril c'est de manière bien moins culturelle que la ville a fait parler d'elle avec une affaire particulièrement pittoresque : l'arrestation d'un couple d'exhibitionnistes, la femme, âgée de 63 ans et son conjoint, un homme d'une cinquantaine d'années.
Ce couple se promenait en début de soirée, vers 19 heures, dans une rue piétonne de la ville, de manière plutôt originale : elle tenait son mari en laisse à l'aide d'une chaînette de 70 centimètres accrochée autour des testicules, l'homme avait le sexe complètement à l'air et se comportait comme s'il était un chien. Après avoir tenté d'acheter de la bière dans un magasin où le vigile leur avait refuser l'accès en raison de leur comportement, ils ont été arrêtés 300 mètres plus loin par la police municipale près du Monoprix avant d'être confiés aux bons soins de la police nationale.
Lors de son audition, la dame a raconté qu'après avoir bu de la bière à leur domicile, ils ont décodé d'aller faire des courses en ville. En cours de route ils seraient mis à parler de sexe, un sujet qui les passionne tous les deux, à délirer sur divers scénarios et ce serait alors que l'homme aurait ouvert sa braguette, aurait sorti une chaînette de sa poche qu'il aurait noué autour de son sexe avant de demander à sa compagne de le promener comme s'il était un, chien. Si ce genre d'attitude ne surprendrait pas grand monde dans une soirée comme la Nuit Dèmonia, il en est bien différemment en pleine ville que ce soit à Carcassonne ou ailleurs. Est-il besoin de préciser que l'histoire a trouvé une bonne place dans la presse régionale mais il est fort à parier que même à Paris ou à Londres la presse aurait relayé la chose avec la même surprise.
Après une brève garde à vue, le temps de leur audition, le couple d'exhibitionnistes a été libéré. Sur instruction du parquet de Carcassonne, ils seront jugés pour exhibition sexuelle, le 8 avril, devant le tribunal correctionnel.
Francis Dedobbeleer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire