vendredi 29 avril 2011

Sexo info rapido

Yvon Lambert, grand galeriste français et propriétaire de la Collection Lambert, dont le "Piss Christ" a été saccagé récemment, a annoncé sa décision de se retirer des affaires. (source : Les inrocks)

244 places déjà vendues pour la Croisière Elastique du 14 mai. Il reste donc 106 tickets. Ça sent le "sold out" tout ça.

Quelques semaines après la parution de la pub gay d'Ikea dans la presse italienne, Carlo Giovanardi, secrétaire d'Etat italien à la famille, a donné son point de vue sur cette publicité. Et il ne mâche pas ses mots: c'est «de mauvais goût» et une "violente attaque de la Constitution italienne". Voilà encore un bel esprit d'ouverture.

"Les gouters du Divin Marquis" fêtent leur septième anniversaire cette semaine. Bon anniversaire !

La nouvelle formule de notre site cartonne. Nous sommes passés de 80 à 100 visiteurs par jour à 300 à 800 visiteurs par jour. Et ceci en moins de trois semaines.

jeudi 28 avril 2011

Et soudain "Le Monde" ose parler de sexe

Le quotidien "Le Monde", plutôt chrétien de gauche, donc un peu coincé, ne parlait jusqu'à jamais de sexualité, en tout cas pas du plaisir que l'on peut tirer de celle-ci. Les choses semblent évoluer depuis que le  trio Bergé-Niel-Pigasse (Xavier Niel est le patron de Free et a débuté dans le minitel plutôt rose) a repris le titre. En témoigne cet article à la une de l'édition du week-end dernier paru sous le titre "Le fétichisme, aimer autrement" où Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple, directeur des enseignements de sexologie et sexualité humaine à l'université Paris-Descartes, répond au témoignage de Jean, un lecteur du quotidien, qui débute ainsi : "Voici une question qui me taraude depuis des lustres. J'espère que le sujet ne paraîtra pas trop scabreux. Depuis l'enfance, je suis fasciné par les pieds. Ils occupent une place disproportionnée dans ma vie érotique. Or, force est de constater que je ne suis pas un cas isolé. Il existe même des sites Internet érotiques consacrés aux pieds. On m'a déjà expliqué que cette fascination pour les pieds venait du fait...". 
Je vous laisse lire la suite et la réponse ici :
http://www.lemonde.fr/week-end/article/le-fetichisme-aimer-autrement.html

On ne pourra pas dire que les choses n'évoluent pas au "Monde". Si ils continuent ainsi, la rédaction de "Libération" qui était jusqu'ici le seul quotidien à oser parler de sexe, aura de quoi s'inquiéter. La concurrence pourrait devenir frontale avec une ligne éditoriale plus proche du journal de Nicolas Demorand.

Francis Dedobbeleer

mardi 26 avril 2011

Tokyo Decadance, spéciale Ero Circus à Paris le 7 mai

C'est un vrai plaisir de voir se créer, ici ou ailleurs, des soirées originales. On pourrait pourtant penser la recette relativement simple : créer une soirée à son image, même si on est un martien il se trouvera toujours un public pour avoir les mêmes goûts que vous même si vous vous pensez unique. Un constat qui désespérera certains mais en rassurera d'autres.
Adrien est de ceux qui ne se posent pas de questions : il adore les Japon, la Japon le plus excentrique, il adore le monde de la nuit, il adore faire la fête, il adore créer, il adore se transformer, il adore les couleurs flashy, il adore la musique electro, il adore danser, il adore les filles kawai, il adore le mélange de tout ce qui est sexy et extravagant. Adrien, un jeune français qui vit à Tokyo, et qui m'a avoué il y a quelques jours alors que nous dinions ensemble dans un petit restaurant parisien "se sentir de moins en moins bien lorsqu'il passe quelques jours en France et ne plus se sentir rassuré qu'au Japon".
Lui, en tout cas, n'a pas hésité, il a créé, il y a quelques années déjà, une soirée typiquement japonaise... au Japon. Une soirée où il a réuni tout ce que le Japon, celui de Tokyo en particulier, a de plus halluciné, de plus virevoltant et de plus exubérant. Un Japon post-moderne qu'il a eu le génie de mettre en avant sans complexe avec ce qui lui reste d'esprit occidental, un pur Japonais n'aurait jamais osé penser que cette pop culture omniprésente mais peu considérée là-bas puisse mériter qu'une soirée lui soit entièrement dédiée.
Bien lui en a pris, puisque depuis 5 ans "Tokyo Decadance" est une soirée totalement unique, incomparable et qui fait référence ici comme là-bas.

Deux fois par an, la troupe d'Adrien (composée majoritairement de Japonais) déboule à Paris et nous permet de nous plonger dans la fête la plus déjantée du Japon. Cette fois ce sera le samedi 7 mai au Cabaret Sauvage, une des plus belles salles de Paris (elle avait accueilli la Nuit Dèmonia en septembre 2002, rappelez-vous), et aura pour thème l’univers fascinant du cirque.
Des créatures extraordinaires y seront présentes tout au long de la nuit pour exciter tous nos sens et attiser nos fantasmes les plus inavouables. Plus que jamais les artistes de la troupe nous entraineront de l’autre côté des nombreux miroirs qui ornent la salle… à nos risques et périls !

Sur la piste ronde et il nous faudra enfiler nos plus beaux atours afin de "faire le cirque" avec l'équipe de Tokyo Decadance ! Aux platines se succèderont les DJ's : Rinaneko (Japon), Sisen (Japon), S20 (France) et Pixel Face (France). Côté performances et animations, Adrien sera "Monsieur Loyal", Coco la "femme tatouée" vous fera danser toute la nuit, Selia dressera ses fauves, Kengo sera un clown "à pleurer de rire", Alexis sera son pantin, "Les Bounces & Sounds" seront des acrobates, la "Compagnie Vatra" de parfaits saltimbanques pyromanes, Flytox sera "Monsieur Muscle"et Miss Easy reviendra, après avoir accompagné les premières éditions de la Tokyo Decadance, nous faire craquer dans son déhanchement de go-go girl totalement atypique.

Sans oublier notre propre participation, avec la "Fetish Chillout Room" de Dèmonia où nous offrions des cadeaux à tout le monde (boîtes de bonbons, vrais éventails très élégants...), ferons des démonstrations de shibari (la version japonaise du bondage)... Sans oublier LE truc pervers à la mode au Japon : le zentai !

Même s'il ne s'agit pas d'une soirée fétichiste à proprement parler, la "Tokyo Decadence" est un des rendez-vous les plus sexy qui soit et elle devrait emballer tous les fétichistes qui aiment mêler excentricité, Japon et musique hypnotique. C'est moins cérémonial qu'une soirée SM et plus coloré encore que la Nuit Dèmonia mais c'est indiscutablement l'une de mes fêtes préférées. Je ne m'en lasse jamais. On s'y retrouve ?

Francis Dedobbeleer


Préventes disponibles également à la Boutique Dèmonia : 20€
Informations : 06 50 42 37 71

Adresse :
Le Cabaret Sauvage - Parc de la Villette
211 Avenue de Jean Jaurès
75019 Paris



L'évènement sur Facebook :
https://www.facebook.com/event.php?eid=113468705402413

Métro :
Porte de Pantin (Grande Halle) : Ligne 5 - Bobigny - Place d'Italie
Porte de la Villette : Ligne 7 - Villejuif-Louis Aragon / La Courneuve
Bus :
Porte de Pantin : ligne 75, 151, PC 2 et 3
Porte de la Villette : 75, 139, 150, 152, PC2 et PC3, Station Porte de la Villette
Voiture :
Les automobilistes sont invités à se garer au Parking Nord "Cité des Sciences" ouvert tous les jours 24h/24h
Entrée au 61 Boulevard Mac Donald
Parking : Parking Nord "Cité des Sciences" ouvert tous les jours 24h/24h




La bande à Dèmonia sera présente à la Tokyo Decadance

Tokyo Decadance - Samedi 7 mai 2011 - Cabaret Sauvage (Parc de la Villette) - Paris

• Francis Dedobbeleer : chef de la bande & photographe à l'ancienne
• Philippe de Beaumond : maître de shibari
• Ariane E-Space : modèle de shibari en zentai (à suspendre dans tous les sens)
• GweNita : fetish hôtesse kawai zentai & modèle shibari
• Samyra : shibari modèle
• Erwan : zentai boy
• Juliette : modèle shibari
• Master of Rings : maitre de shibari
• Florence : fetish hôtesse
• ThirdEye : rubber photographer
• Olivier Pé : bonimenteur
Les autres noms vont s'ajouter au fil des jours et des heures. Reviendez.

En tout nous serons une quinzaine à animer le "Chill out Dèmonia" avec des :
• démonstrations de shibari (bondage à la japonaise)
• zentai (tenue japonaise moulante en lycra, masquant y compris le visage)
• cadeaux : des centaines de boîtes de bonbons et d'éventails offerts à toutes et tous
• créatures fetish bizarroïdes
• petgirls & petboys

vendredi 22 avril 2011

Patrice Catanzaro montre nos fesses

Tout le s'accorde sur un point, les créations de Patrice Catanzaro (styliste français de mode vinyle, lycra laqué et dentelles) sont les mieux coupées. Il suffit de les enfiler pour s'y sentir bien, de sentir les matières nous couler sur le corps comme si elles avaient été moulées sur nos propres courbes et de s'y trouver belle ou beau (oui, il crée des vêtements pour les hommes aussi). Quand on découvre sur un cintre ses créations on se doit d'admettre que celles-ci sont un peu plus chères que les autres mais quand on les essaie on se dit surtout que ce sont les moins chères à ce niveau de qualité.
Avec sa nouvelle collection Patrice Catanzaro poursuit une mission qu'il a débuté il y a plusieurs années mais et l'amplifie : il a décidé que nous allions montrer nos fesses. Comme quelques images valent mieux que de longs discours, voici quelques photos de quelques-uns de ses modèles vu de devant et de derrière. Vous l'admettrez avec nous : il n'y a pas photo !

Francis Dedobbeleer



mardi 19 avril 2011

Rosebud : la petite histoire d'un petit bijou érotique créé il y a quinze ans par un Anglais fou et génial

Le Rosebud, créé en 1996 par Julian Snelling, n'est pas, comme l'affirme le service de communication de la société du même nom, fondée quelques années plus tard en 2002, "un sextoy comme les autres". Mais "un véritable bijou qui sublime cette partie si intime du corps qu’est l’anus. Orné d’un cristal Swarovsky ou d'une sculpture en bronze, made in France, il procure un plaisir incomparable à la femme comme à l’homme". Le Rosebud est un bijou anal, un plug en métal, intime et exhibé.


Le Rosebud classique est un bijou très efficace côté sensations pour les femmes comme pour les hommes grâce à sa longueur pénétrante et son poids calculés tout spécialement pour le plaisir. Il stimule la prostate et comprime le vagin, en augmentant le plaisir à chaque mouvement de bassin. Le modèle de base mesure 7,5 centimètres de long (pour 6,1 centimètres de "pénétration"), 3 centimètres de large et pèse 170 grammes. C'est ce que l'on appelle la "taille 1", pour le taille 2 on monte à 230 grammes et le taille 3 à 435 grammes, un modèle réservé aux amateurs expérimentés du plaisir anal.


Décédé en 2009 c'est un autre créateur, Pierre-Yannick Noël, qui a succédé au génial inventeur anglais Julian Snelling qui mêlait art contemporain underground et création de bijoux érotiques. On avait pu assister à deux reprises, deux années consécutives, à des performances érotiques de Julian à la Nuit Dèmonia, preuve que celui-ci était bien plus qu'un génial créateur de bijoux intimes.
Lors de la succession, la première mission de Pierre-Yannick Noël fut de combattre les nombreuses copies médiocres qui avaient commencé à envahir le marché et nuisait à l'image jusque là parfaite du Rosebud.
Seconde mission de Pierre-Yannick Noël sublimer sans cesse nos sensations et l'invention originale. Une mission qu'il remplit avec talent, respect, inventivité et créativité.

Même si de nouveaux modèles sont régulièrement ajoutés au catalogue, l'usage du Rosebud est toujours aussi varié, il va du simple ornement anal pour les amateurs de joaillerie sans limite au rôle actif de sextoy de luxe abordable. D'une discrétion absolue il peut être porté sous les vêtements, en plein jour, ne se révélant que lors des relations les plus intimes et agissant silencieusement sur la libido des partenaires.

Même si certains vendeurs déconseillent son port de manière prolongée, le créateur nous promet de "voluptueuses sensations" pour celles et ceux qu'un port ou transport de plusieurs heures n'effraie pas.
La zone anale étant une des plus importantes zones érogènes chez l'homme comme chez la femme, et les tabous autour de ce sujet étant en train de s'estomper, le succès du Rosebud est allé de pair avec d'autres accessoires développés autour de ce point sensuel comme l'Aneros par exemple.
Autre pratique particulièrement agréable conseillée par les amateurs de Rosebuds : pratiquer une fellation à votre amant tout en lui enfonçant lentement l'objet après l'avoir lubrifié avec un gel anal de qualité. Considéré comme un véritable turbo de l'orgasme masculin, la prostate est alors pleinement stimulée et provoque des éjaculations extraordinaires.
Enfin, le fait de porter un Rosebud pour une femme lors de relations hétérosexuelles multiplie le plaisir ressenti à chaque mouvement de bassin grâce à la sensation de double pénétration, une sensation qui pourra être modulée en fonction de la taille du Rosebud choisi.

Avec les plus grands modèles, tels que Niki ou Hellis 45, d'anal le Rosebud peut devenir vaginal où la forme complexe de certains modèles viendra titiller les lèvres voire même le clitoris.

Tout cela nous amène à la conclusion que, quinze années après son invention, le Rosebud n'en a pas fini de se renouveler et de nous surprendre et que les quinze prochaines années en feront définitivement un classique incontournable dans le monde des objets du plaisir.

Francis Dedobbeleer
© Photos originales : Francis Loup
Un grand choix de modèles de Rosebuds sont en vente ici.




lundi 18 avril 2011

Avignon : des intégristes catholiques détruisent une œuvre d'art vieille de 35 ans


On pouvait trouver la provocation un peu facile et l'intérêt de l'œuvre assez mesuré mais la provocation est parfois le seul sens à donner à une œuvre, la réflexion et les réactions qu'elle suscite étant en soit déjà de l'art.
L'artiste américain Andres Serrano avait remué les intégristes catholiques en exposant sa photographie baptisée "Piss Chris" où un crucifix est plongé dans une sorte d'aquarium rempli de son urine. L'effet visuel est amusant, cela faisait très esthétique gothique et le côté "scandaleux" ne fonctionne que si l'on croit l'artiste qui affirme qu'il s'agit bien de son urine, il aurait pu s'agir de tant d'autres choses comme d'un effet Photoshop quelconque ou de jus de fruit. Mais non,  Andres Serrano insiste bien : ce crucifix baigne dans son urine !
Depuis le début avril, cette photographie faisait partie d'une exposition à la galerie Yvon Lambert d'Avignon sous le titre "Je crois aux miracles" et suscité de nombreuses protestations en provenance de mouvements catholiques et intégristes comme l’Institut Civitas, qui appelle sur son site web à «une oeuvre de reconquête politique et sociale visant à rechristianiser la France» et à «l’instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples» ainsi que des centaines d’appels téléphoniques et de mails injurieux.
Samedi, le week-end avait débuté avec eu une manifestation réunissant quelque «800 ultra-conservateurs et jeunes intégristes» (selon le propriétaire de la galerie) qui avait poussé la direction à fermer le musée pour la journée. Dimanche la violence des intégristes catholiques a franchi un cap supplémentaire avec la pure et simple destruction de l'œuvre, en tout la "vandalisation" de celle-ci.
L'artiste, qui nous prend un peu pour des idiots, s'est dit très surpris par cette réaction. Franchement comment peut-on s'étonner d'une telle réaction, même si elle est sotte et condamnable, alors qu'une belle part de la communication autour de cette exposition s'était faite au travers de cette œuvre ?
Dans une interview à paraître dans Libération mardi 19 avril celui-ci déclare : «Franchement, je ne m’y attendais absolument pas, surtout en France où je bénéficie de beaucoup de soutiens. Je suis choqué de voir que ce traitement puisse être réservé à une photographie qui a été prise il y a près de trente-cinq ans (…) Dans mon pays, la contestation n’est jamais allée jusqu’à la violence qui s’est exprimée à Avignon. Les titres de mes œuvres ont un caractère littéral et sont tout bonnement descriptifs. Si je réalise un monochrome de lait ou de sang, j’appelle cela "lait" ou "sang". L’intitulé ne contient aucune hostilité envers le Christ ou la religion. Il est simplement une description.»
Mais, comme l'écrit Konmexplik 2 sur un des blogs du Nouvelobs en s'adressant à l'artiste américain : "Oserais-tu donc un barbu dans le vomi exposé à Kaboul, une vache sacrée en dégustation-brochettes à Bombay, voire un paillasson en forme d'étoile de David au nord de la Bande de Gaza ?"
Bonne question qui nous amène à conclure que l'art et n'importe quel intégrisme religieux ne font jamais bon ménage. Voire que la religion n'a qu'un rapport très publicitaire avec l'art qu'elle n'utilise que pour sa propre communication forcément positive envers elle-même et contrôlée par elle-même.

Francis Dedobbeleer

dimanche 17 avril 2011

Parcours érotique au Jardin des Tuileries

C'est un ravissement que d'observer le visage des touristes, du moins de certains, lorsqu'ils découvrent la nudité et l'érotisme omniprésent dans les statues qui peuplent depuis des siècles pour certaines, le très classique Jardin des Tuileries. Sans doute viennent-ils d'en voir plus au Musée du Louvre dont ils doivent sortir à peine (le Jardin des Tuileries est le parc qui jouxte le plus grand musée du monde) mais le fait de découvrir ces seins et ces sexes exhibés ainsi aux promeneurs du dimanche semble parfois les surprendre quand même.

Il faut bien avouer, même si nous y sommes habitués depuis tout petits, que tout cela est quand même bien chaud, que ces fesses, ces courbes, ces poses transpirent le sexe brutal, passionné, torride. Leurs auteurs ont beau jeu d'avoir prétendu qu'il s'agissait là de représentations bibliques, mythologiques ou historiques, on se demande vraiment pourquoi les dieux et les héros antiques se déshabillaient ainsi pour un oui ou pour un non. Et franchement, c'est bien cet aspect clairement érotique qui donne à ce jardin tout son charme à la française !

Dès le début du XVIIIe siècle, le parc accueillit des statues dénudées mais c'est début du XIXe et fin du XXe que le plus grand nombre d'entre elles y furent érigées. Nul besoin de fouiller les coins et les recoins des Tuileries pour les découvrir, la plupart trouvent leurs places dans l'allée centrale, mêlées aux autres, disons qu'environ une sculpture sur trois mériterait pleinement sa place dans un Musée de l'Érotisme classique si un tel musée existait. Il vous faudra donc fouiller des yeux le jardin pour trouver assez aisément de jolies paires de fesses, paires de seins et petits sexes masculins d'artistes divers complètement mélangés tant du point de vue des époques que des styles.
Seul Aristide Maillol bénéficie d'un espace qui lui est entièrement dédié, une petite partie du parc près de l'arc du Carrousel rénovée il y a quelques années, où les beaux jours les amoureux comme les groupes d'amis s'allongent, grignotent et jouent même au ballon au milieu des formes généreuses de ce digne représentant de l'école des Nabis qui fut et reste une référence même après sa mort en 1944.

Et au cas où vous ne penseriez que seul mon esprit tordu peut percevoir un aspect érotique indéniable dans ces statues, je me suis permis d'en rapporter quelques photographies glanées sans aucune recherche approfondie ou obsessionnelle pour preuves. Il ne faut vraiment pas faire d'effort pour se retrouver le nez sous de splendides fesses au Jardin des Tuileries, vous en conviendrez comme moi.

Texte : Francis Dedobbeleer
© Photographies : Francis Loup

Le Jardin des Tuileries est situé entre le Musée du Louvre, la rue de Rivoli, la place de la Concorde et la Seine. Il doit son nom au fait que son emplacement était occupé auparavant par des fabriques de tuiles.
Le Jardin des Tuileries est géré par la Caisse nationale des monuments historiques et des sites. Il est accessible gratuitement au public.

Heures d'ouverture : de 7h00 à 21h00 (en avril et mai), de 7h00 à 23h00 (de juin à août) et de 7h30 à 19h30 (de septembre à mars). Ouvert tous les jours y compris la plupart des jours fériés.


Sculpture de Aristide Maillol.

Sculpture de Aristide Maillol.

Sculpture de Aristide Maillol.

Sculpture de Aristide Maillol.

Sculpture de François Barois, marbre de 1696. Placée aux Tuileries en 1722.
"Vertumne"

Sculpture de Charles Lebœuf dit Nanteuil, marbre de 1831-1836. Placée aux Tuileries en 1836.
"Alexandre combattant"

Sculpture de Denis Foyatier, marbre de 1832-1834. Placée aux Tuileries en 1836.
"Cincinnatus"

Sculpture de Étienne Jules Ramey, marbre de 1821-1827. Placée aux Tuileries en 1832.
"Thésée combattant le Minotaure"

Sculpture de Aristide Maillol.

Sculpture de Aimé Millet, marbre de 1877. Placée aux Tuileries en 1894.
"Cassandre se met sous la protection de Pallas"

Sculpture de Henri Vidal, marbre de 1896. Placée aux Tuileries en 1982.
"Caïn venant de tuer son frère Abel"

samedi 16 avril 2011

Help! lance quatre nouveaux T-shirts SM


La célèbre marque de T-shirt française (mais créée par le sympathique artiste espagnol Miguel mieux connu sous les pseudos de Mr H ou H foto lab, le jeune homme aime nous compliquer la tâche) Help! vient de lancer quatre nouveaux modèles de T-shirts spécialement destinés à la scène SM (ses précédentes créations avaient été des T-shirts super rock'n roll pour enfants). Connu tout d'abord pour le modèle "Je suis un ange" il a ensuite multiplié les créations et est désormais l'auteur de la majorité des T-shirts portés, essentiellement par la clientèle masculine avouons-le, dans les soirées fétichistes et SM.
Ces nouveaux modèles ne feront que renforcer cette omniprésence tant il semble évident que ceux-ci ne pourront connaître que le succès. Nous aurons l'occasion de le vérifier lors des nombreuses soirées fétichistes programmées ce printemps et cet été à Paris.

Pierre Salondeau


Modèles disponibles très bientôt chez Dèmonia.

vendredi 15 avril 2011

Enquête sur le sexe : les hommes veulent plus, les femmes veulent mieux

Encore une enquete sur le sexe ! Cette fois l'enquête nous vient d'Australie et serait parvenue à la conclusion que les hommes seraient plus satisfaits de leurs relations sexuelles que les femmes. Mieux encore, que les hommes accorderaient plus d'importance à la fréquence des rapports qu'à leur qualité alors que les femmes penseraient le contraire.

Si l'on en croit les les chercheurs de l'Université de New South Wales, qui ont sondé pas moins de 6.500 hommes et femmes, 54% des hommes aimeraient avoir plus de rapports sexuels tandis que pour 42% des femmes une baisse de régime serait bienvenue. Des chiffres que Juliet Richters, directrice de l'enquête, explique ainsi : "Si les femmes n'y trouvent pas la qualité, cela perd rapidement de l'intérêt pour elles".

Il existe néanmoins une petite frange d'hommes qui aimeraient eux aussi un rythme moins soutenu dans leur vie sexuelle, il s'agit des plus jeunes (ceux âgés de 16 et 24 ans) et don la relation amoureuse ne dépasse pas encore une année.

Les hommes les moins satisfaits sont finalement ceux d'âge moyen, l'âge et la vie professionnelle et familiale empiète le plus sur la vie amoureuse et sexuelle.

Conclusion les hommes aimeraient démarrer leur vie sexuelle de manière plus calme, aimeraient que le rythme s'accélère un peu au lieu de diminuer vers 30-40 ans et son relativement satisfaits de leurs fréquences ensuite. Les femmes par contre aimeraient un peu plus d'efforts de la part de leur partenaires masculins plutôt que se s'attacher prioritairement au rythme.

Sans être révolutionnaire, cette enquête au moins le mérite d'inviter les hommes à plus d'attentions et d'imagination. Le genre de conclusion qui nous sied toujours beaucoup à nous.

Francis Dedobbeleer

jeudi 14 avril 2011

Une petite exposition qui rassemble de grands noms

Il y avait une fois de plus un monde fou au vernissage de l'exposition collective mensuelle d'art fétichiste organisée par la dynamique association "Modernité Relative" qui réunissait en ce mois d'avril une dizaine d'artistes (les photographes Jean Najean, Master of Rings, James Vision, Francis Loup qui n'est autre que le pseudonyme de l'organisateur et notre rédacteur en chef Francis Dedobbeleer, Refledame venu tout spécialement de Nîmes, les peintres Nadège Banzal, Celine Sophies, Sannac et Philippe de Beaumond pour les démonstrations de shibari).


Et parmi les personnalités présentes lors du vernissage nous avons relevé les noms suivants :
les artistes photographes Jean-Fabien BlackDog, Juliette Leroux, Nbpix, Rik-Art, Pascal Coignard, Red, Luwri, Will Nakedby, Stéphane Rose (journaliste, blogueur au Nouvelobs et organisateur des Gérards, parodie géniale des Césars diffusée sur Paris Première), les dirigeants du Parti Libertin, Maitresse Caly, Maitresse Elsa, Altesse Tigrane, Maitresse Leia, les modèles photos La Gorgone, G-Ro, Lola, Sayuri, Adrien Le Danois (organisateur de la Tokyo Dedcadence), Michel organisateur des soirées fetish-libertines Zinella, Ginie (de la boutique Rocket 34), la réalisatrice Catherine Corringer, Martine la patronne de la boutique Métamorphose, DJ Niko de la Nuit Élastique (également photographe sous le pseudo Third Eye)... auxquelles il fallait ajouter au moins 150 personnes puisque nous étions une fois encore plus de 200 à nous retrouver lors de ce rendez-vous mensuel d'art et de culture fétichiste. Difficile de savoir si l'art est le moteur de ce succès ou s'il n'en est que l'alibi mais toujours est-il que "Modernité Relative" fait des prouesses en terme de communication et poursuit sa "mission" de défricheuse de nouveaux talents.
Rendez-vous au mois de mai pour une un "Hommage au Japon" : rose et noir, sombre et fluorescent, désespéré et joyeux, fétichiste et underground.
www.moderniterelative.com


Reportage : Pierre Salondeau
Photos : Jean Najean (www.n-fetish.com)

Eva Longoria trop sexy pour la télé américaine ?


Présentateur du plus célèbre talk show humoristique aux Etats-Unis (en concurrence avec Jay Leno) David Letterman reçoit chaque soir sur CBS des célébrités du cinema, du théâtre ou de la chanson dans son émission. A chaque fois, ces vedettes viennent y présenter leur nouveau film ou disque.
Début avril Eva Longoria venait y présenter son nouveau livre de cuisine "Eva’s Kitchen" dans une tenue super sexy : mini short, veste de smoking très décolletée et sans soutien-gorge. Une tenue dont le coté sexy fut encore accentué lorsque le bouton de sa veste s’est détaché révélant ainsi à l'ensemble des spectateurs qu'elle ne portait strictement rien en dessous. Postée sur YouTube la vidéo avait déjà été vue plus d'un million fois en deux jours.
Le présentateur n'a évidemment pas manqué l'occasion de plaisanter sur le choix de la tenue de l'une des vedettes de la série de "Desperate Housewives" d'autant que la couverture du livre qu'elle venait promouvoir était, quant à elle, bien moins sexy. Mais qui va se plaindre ? Pas nous en tout cas.
Francis Dedobbeleer

mercredi 13 avril 2011

BD érotique : Mara, la folie lucide

Né en 1976 à Taranto, en Italie du Sud, Cosimo Ferri est une des nouvelles signatures prometteuses de la collection de bandes dessinées publiées par Tabou éditions. Après avoir remporté en 2000 le premier prix du concours de bédé avec son album «Salento» remporté le 1er prix, pris la troisième place du concours national pour les jeunes auteurs du «Rassegna del fumetto e del fantastico» de Prato (Florence) et réalisé plusieurs aventures publiées chez Inksteria, Eura Editoriale, Lanciostory et Skorpio, le voici enfin publié en France et en français.


Car il y a du potentiel chez Ferri comme le laisse entrevoir cette histoire érotico-policière soignée même si nous pouvait regretter le trait un peu trop classique. On touche parfois du doigt Manara mais avec moins de personnalité et de légèreté. Le récit est un peu confus, tout du moins dans son versant policier, l'aspect érotique est lui nettement mieux mené. Si on veut du cul, ici il y en a avec cette jolie héroïne formidablement libertine qu'est la jolie brune Mara qui saute sur tout ce qui bouge : les amis, les maris, les chrétiens très coincés, les femmes... Et son mari adore ça comme le soulignent les dialogues clairs et crus (malgré quelques traductions un peu étranges de la version française). Mara n'est donc pas un chef d'oeuvre de la bande dessinée érotique mais c'est peut-être là les débuts d'un futur grand, un peu plus de personnalité dans le trait, le soutien d'un scénariste et une traduction mieux pensée rapprochera son auteur du statut d'incontournable du genre.
En attendant, ce récit qui nous conte ce week-end dans un château de la campagne itialenne où se succèdent crimes dans la bonne société et parties de jambes en l'air entre bourgeois et artistes (Mara est une écrivain célèbre spécialisée dans la polar) est dans bonne moyenne des bandes dessinées érotiques, celle où on tourne pas autour du pot et celle où l'on va plus loin qu'une simple succession de pratiques extrêmes plus invraisemblables les unes qu les autres. Ici on reconnait aisément la complicité assez réaliste d'un couple libertin à l'esprit ouvert et à la sexualité épanouie. Pour conclure, plutôt un bon cru.
Francis Dedobbeleer

Mara, la folie lucide par Cosimo Ferri. Tabou éditions. 15 euros.

mardi 12 avril 2011

BD érotique : un conte fantastique et érotique sur la passion


"Trois cerises" est un conte, un conte moderne, un conte en bandes dessinées, un conte érotique presque pornographique mais avant tout un conte sur la passion, la passion amoureuse, la passion dévorante. Une histoire assez simple, presque banale, mais dans laquelle Andrea Camic (dessinateur et scénariste italien déjà auteur de deux tomes de "Xtoirettes" publiées chez le même auteur) nous embarque avec sa personnalité très particulière. Son trait est souple, ses courbes sont belles et élastiques, les couleurs sont sombres, la passion de ces deux amants semble se dévorer la nuit uniquement. La nuit ils s'offrent, se donnent, s'abandonnent, se livrent et se font des déclarations d'amour enflammées. C'est sexuel mais c'est surtout passionnel. Pourquoi ces amants aux formes humaines ont-ils des visages de singes et pourquoi tous les animaux autour de leur maison perdue en pleine nature se mettent-ils à forniquer eux aussi en parfaite synchronisation avec ce couple passionné ? Mystère. C'est le style Camic. Un style qui transforme un conte sur l'adultère en conte quasiment fantastique. Fantastique, voila le mot.
Francis Dedobbeleer

"Trois cerises" par Andrea Camic - Tabou editions - 15 euros


lundi 11 avril 2011

Le shibari s'expose à Paris

Le shibari est un mot à la mode depuis quelques années en occident, mais qu'est-ce que donc que le shibari ? Faisons simple et tournons-nous vers Wikipedia qui, pour le coup, semble proposer un article plutôt complet, précis et impartial.

© Photo : Francis Loup
Première précision : "L'art de poser des liens est très ancien au Japon. La date exacte de son origine est mal connue mais on estime qu'elle remonte à un millénaire."Nous apprenons ensuite que celui-ci est "apparenté, à l'origine, aux arts martiaux" et qu'il fut "initialement une méthode de torture dont les techniques différent selon le rang du prisonnier".  Ce ne serait qu'ensuite qu'il se serait "transformé pour devenir une pratique érotique." La description qui suit est assez intéressante : "Le fait de lier (shibari) exige une pratique sereine, progressive et complexe dont la lenteur permet au ligotage d'induire son plein effet. Progressif veut dire qu'il est possible de commencer en n'importe quel endroit du corps (poitrine, cuisses ou ventre) pour gagner peu à peu d'autres points et finir, éventuellement par une immobilisation complète".
On l'aura compris, shibari, bondage, kinbaku ou ligotage tout cela est peu ou prou la même chose, il n'y a que les "spécialistes" un peu casse-pieds pour discuter pendant des heures des termes exacts à attribuer à l'une ou l'autre des pratiques, de voir de l'art ici et de la pornographie ailleurs, l'association Modernité Relative a décidé de ne pas s'embarrasser de tout cela, d'esquiver toute forme de débat intellectualisant voire méprisant, pour ne laisser place qu'à l'image, qu'elle soit dessinée, peintre ou photographique. En réunissant une fois de plus, une dizaine d'artistes graphiques, l'association Modernité Relative se contente de proposer des images de ces corps entravés par pur plaisir érotique. Et, s'il y a bien quelque chose qui ne souffre ni débat, ni discussion, ni connaissances particulières, c'est qu'il est passionnant et très graphique de photographier et de dessiner des scènes de bondage et de shibari.

Une esthétique qui a inspiré quelques noms tels que Master of Rings, James Vision, Refledame, Jean Najean et Francis Loup (le pseudo de l'organisateur lui-même lorsqu'il est photographe) pour ce qui est des photographes et Jennie Aradia, Céline Sophies, la Tzarine et Sannac du côté des peintres et illustratrices (oui, l'ensemble des artistes pratiquant le dessin ou la peinture sont des femmes). Des noms qui ne vous diront sans doute pas grand chose mais qui ne manquent ni de talent, ni de personnalité avec des approches très différentes de l'art fétichiste.



Découvrez ces artistes lors de leur exposition collective qui débute ce mardi soir, le 12 avril 2011, dans l'un des bars branchés du quartier artisto-bobo du XIe arrondissement qu'est le quartier Ménilmontant-Oberkampf, Le Styx. Sur deux niveaux, au rez-de-chaussée et au sous-sol vous découvrirez une trentaine d'œuvres originales en présence de l'ensemble des artistes.

Le vernissage est ouvert à tout le monde, pas besoin d'invitation particulière, plus il y a de fous et plus l'organisateur et les artistes sont ravis. Il y a d'ailleurs toujours beaucoup de monde (entre 100 et 200 personnes) aux vernissages des expositions organisées par Modernité Relative.

Animation lors du vernissage : une démonstration du plus souriant des maîtres de shibari de France, Philippe de Beaumond. Si vous voulez vous faire attacher par lui venez habillé(e) d'une tenue moulante (quelle qu'en soit la matière) dans une couleur unie (évitez les motifs, les petites fleurs...) afin que l'art des nœuds puisse s'apprécier pleinement.

Date : mardi 12 avril 2011 de 19h30 à 02h00.
Lieu : Le Styx - 126 rue Oberkampf - 75011 Paris.
Métro : Parmentier (ligne 3) ou Ménilmontant (ligne 2)
Site web de l'association : http://www.moderniterelative.com/site/
Évènement sur Facebook : https://www.facebook.com/#!/event.php?eid=133211283412394

dimanche 10 avril 2011

Christophe Mourthé est un oeuvre d'art




Non Christophe Mourthé n'est pas mort. Non ce n'est (encore ?) un musée que l'on vient d'eriger en sa mémoire, ce n'est qu'une galerie d'art mais quelle galerie d'art. Fini le concept triste et froid de la galerie d'art asseptisée, accessible uniquement aux collectionneurs d'art capables de décrire n'importe quelle oeuvre d'art en un discours de quinze minutes minimum. La galerie de Chrstophe Mourthé est belle, joyeuse, jouisseuse et accueillante. Ses photographies, en petit mais surtout en très grand format, y sont accrochées avec un faux désordre finement calculé et posées entre une multitude de figurines de comics, de bandes dessinées et de pin-ups. C'est un immense Marsupilami qui brandit ainsi un des livres, recueil de photographies, qui accueille les visiteurs en prenant la pose en plein centre de la galerie ouverte à tous, d'autant plus ouverte qu'il n'y a pas de portes.
Car Christophe Mourthé a choisi un lieu atypique, populaire et parfaitement adapté pour s'exposer : une boutique, transformée comme quelques autres au même endroit, en galerie d'art, de l'un des marchés (il y en a une douzaine) des Puces de Clignancourt. Et le Marché Dauphine est sans aucun doute possible celui qui convenait le mieux à cette ouverture, on y trouve uniquement des antiquaires dont une bonne part se consacrant à l'art graphique moderne (affiches, mobilier sixties, seventies et eighties), à la mode vintage (corsets, lingerie fine...) et aux objets (figurines, objets de décoration...). Marché couvert, sur deux niveaux, construction métallique aux airs de Eiffel, il s'agit d'un lieu calme, où circulent des amateurs d'art, des touristes et des curieux dans une ambiance très lointaine de l'animation pourtant géographiquement proche des Puces que tout le monde connait.
Dans cette galerie, située à l'étage du Marché Dauphine (aussi appelées "Les halles de Dauphine") et vers le fond de l'espace, vous pourrez acheter des tirages en petit et grand format, l'ensemble des recueils de photographies de Christophe Mourthé et des gadgets élégants en tirage limité réalisés à partir des œuvres de celui qui est et reste depuis plus de 20 ans le plus grand photographe fétichiste français.

Galerie Christophe Mourthé - Marché Dauphine - 132/140, rue des Rosiers (1er étage, stand 274) - Puces de Clignancourt - Paris.
Ouvert uniquement chaque samedi, dimanche et lundi de 10h30 à 18h00.



















Reportage : Francis Dedobbeleer
© Photos : Francis Loup