Ça arrive tout le temps ces histoires. C’est la mienne et ça aurait pu être la vôtre. Mais ça n’a pas d’importance. C’est une histoire banalement extraordinaire, unique, comme elles le sont toutes, à chaque fois.
J’aimais sa chatte. J’aimais la baiser, peut- être un peu trop. L’ « enviscérale ».
Partir loin pour ne plus penser à elle. Et après tout ça, sur un coup de tête, écrire.
Ecrire et partir avec cette force, revenir avec une dernière insolence.
Quand le mensonge devient réel, quand la passion devient fiction.
Née à Paris le jour le plus long de l’année, Andromak P4 est une autodidacte qui construit sa carrière au gré des rencontres… Femme libre et sauvage, grande voyageuse, elle se promène avec insolence sur tous les supports qui lui sont permis d’explorer, à commencer par elle-même. Artiste multimédia du corps mais surtout de l’image. Elle a choisi ce nom suite à la lecture de la pièce de Racine du même nom, le P4 viendra par la suite, lassée de m’entendre traiter de folle… Aujourd’hui, elle est tatoueuse et scarifieuse. Pour faire connaître et défendre son métier, elle est passée plusieurs fois dans des émissions de TV (T’empêche tout le monde de dormir, C’est dans l’air, Zone interdite…).
J’ai découvert Andromak P4 sur le site Myspace, bien avant que la gorgone Facebook n’aspire la plupart des internautes réfugiés sur celui-ci. Andromak, c’est d’abord un personnage. Un Moi apparent, sans aucune tricherie, aucune dissimulation. Un écrit Vrai. Un franc-parler qui en déroute plus d’un(e). On aime Andromak P4 ou on la craint. Pas de demi-mesure.
Pour ma part, j’ai refusé de me fier à de quelconques a priori, idées arrêtées, jugements et autres réflexes sectaires. Un passage, un seul, extrait de son blog, m’a décidée à la rencontrer : « Les modifications corporelles font partie intégrante de ma vie… Depuis l’âge légal, j’ai commencé un travail sur mon corps qui ne s’achèvera, je pense, qu’au moment de mon dernier soupir. Une évolution physique liée à ma maturité cérébrale. Certaines de ces interventions que j’ai choisi de subir sont loin d’être anodines… Piercings, tatouages, mais aussi branding (fer rouge), scarification (scalpel), implants… »
Andromak P4, c’est ensuite un univers. Particulier. Personnel. N’entre pas qui veut. Les valeurs sur lesquelles « Andro » se fonde sont de celles dont notre société actuelle ne distille désormais plus que des cendres mouillées. Honneur, sincérité, fraternité, justesse. Son récit comporte toutes ces intentions et se veut sans faux-semblants ni satisfactions égotiques. Récit autobiographique, il est vrai, qui s’inscrit dans une réalité crue et qui n’opère pas de marche arrière. Tout comme avec le personnage Andromak P4, on aimera ou on reculera face à ces phrases que l’auteure fait exploser à chaque paragraphe et qui ne reflètent qu’une vérité, la sienne.
Andromak P4, dans la lignée d’Ann Scott ? Très certainement…
Natalia F.R.
Kirographaires Editions
18,95 euros
Broché – Illustration originale
280 pages Parution
Mars 2011
J’aimais sa chatte. J’aimais la baiser, peut- être un peu trop. L’ « enviscérale ».
Partir loin pour ne plus penser à elle. Et après tout ça, sur un coup de tête, écrire.
Ecrire et partir avec cette force, revenir avec une dernière insolence.
Quand le mensonge devient réel, quand la passion devient fiction.
Née à Paris le jour le plus long de l’année, Andromak P4 est une autodidacte qui construit sa carrière au gré des rencontres… Femme libre et sauvage, grande voyageuse, elle se promène avec insolence sur tous les supports qui lui sont permis d’explorer, à commencer par elle-même. Artiste multimédia du corps mais surtout de l’image. Elle a choisi ce nom suite à la lecture de la pièce de Racine du même nom, le P4 viendra par la suite, lassée de m’entendre traiter de folle… Aujourd’hui, elle est tatoueuse et scarifieuse. Pour faire connaître et défendre son métier, elle est passée plusieurs fois dans des émissions de TV (T’empêche tout le monde de dormir, C’est dans l’air, Zone interdite…).
J’ai découvert Andromak P4 sur le site Myspace, bien avant que la gorgone Facebook n’aspire la plupart des internautes réfugiés sur celui-ci. Andromak, c’est d’abord un personnage. Un Moi apparent, sans aucune tricherie, aucune dissimulation. Un écrit Vrai. Un franc-parler qui en déroute plus d’un(e). On aime Andromak P4 ou on la craint. Pas de demi-mesure.
Pour ma part, j’ai refusé de me fier à de quelconques a priori, idées arrêtées, jugements et autres réflexes sectaires. Un passage, un seul, extrait de son blog, m’a décidée à la rencontrer : « Les modifications corporelles font partie intégrante de ma vie… Depuis l’âge légal, j’ai commencé un travail sur mon corps qui ne s’achèvera, je pense, qu’au moment de mon dernier soupir. Une évolution physique liée à ma maturité cérébrale. Certaines de ces interventions que j’ai choisi de subir sont loin d’être anodines… Piercings, tatouages, mais aussi branding (fer rouge), scarification (scalpel), implants… »
Andromak P4, c’est ensuite un univers. Particulier. Personnel. N’entre pas qui veut. Les valeurs sur lesquelles « Andro » se fonde sont de celles dont notre société actuelle ne distille désormais plus que des cendres mouillées. Honneur, sincérité, fraternité, justesse. Son récit comporte toutes ces intentions et se veut sans faux-semblants ni satisfactions égotiques. Récit autobiographique, il est vrai, qui s’inscrit dans une réalité crue et qui n’opère pas de marche arrière. Tout comme avec le personnage Andromak P4, on aimera ou on reculera face à ces phrases que l’auteure fait exploser à chaque paragraphe et qui ne reflètent qu’une vérité, la sienne.
Andromak P4, dans la lignée d’Ann Scott ? Très certainement…
Natalia F.R.
Kirographaires Editions
18,95 euros
Broché – Illustration originale
280 pages Parution
Mars 2011
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