mardi 26 juillet 2011

Casting Fetish : le réseau de rencontres pour modèles & photographes fétichistes

Depuis fin 2006, le CASTING FETISH est le lieu où se retrouvent, se découvrent et se rencontrent les modèles et les photographes fétichistes. Ce réseau artistique organise de vraies rencontres loin du virtuel qui a trouvé ses limites sur internet. Ici on se retrouve dans un bar, entre 20h00 et 23h00, autour de quelques verres, des books ou photos (imprimées sur papier, présentées sur smartphone, iPad ou ordinateur portable, selon la personnalité de chacun) pour des conversations directes, décontractées et constructives.
Pour participer et être invité gratuitement à ces soirées de rencontres, il suffit d'aller sur le site de ce réseau et de compléter le formulaire d'inscription, c'est simple et gratuit.
Le CASTING FETISH est ouvert à toutes et à tous : débutants, amateurs, confirmés, semi-professionnels ou professionnels, que l'on soit modèle ou photographe (mais c'est également ouvert aux webmasters et aux stylistes qui recherchent des modèles pour leurs défilés). Seule règle : pratiquer ou vouloir pratiquer la photographie fétichiste (vinyle, latex, cuir, domination, soumission, bondage, shibari, bizarre, underground, gothique...).
Une fois sur place on pose son book, son ordinateur portable ou ses tirages photos au milieu de la table et voilà que les conversations s'engagent tout naturellement. Les idées et les propositions naissent, les complicités se nouent, les rendez-vous se fixent et les coordonnées s'échangent. C'est simple et efficace, on passe du virtuel au concret.

Prochain rendez-vous le MARDI 9 AOÛT à Paris dans un bar du 11e arrondissement. Le lieu précis sera fixé en fonction du nombre de participant(e)s et ne sera communiqué qu'aux personnes s'étant inscrites au RÉSEAU CASTING FETISH.

Si vous êtes intéressé(e) inscrivez-vous ici : www.casting-fetish.com

mardi 19 juillet 2011

La randonnée photo des exhibitionnistes de Montréal

Le "Montreal Fetish Weekend" (ou "Weekend Fétiche de Montréal") est depuis six ans (c'est sa septième édition) l'un des rendez-vous majeurs de la scène fétichiste international au même titre de la Skin Two Rubber Ball de Londres, Wasteland d'Amsterdam, le German Fetish Ball ou la Nuit Dèmonia française. Au fil des années ce week-end s'est transformé en une semaine entière composée de soirées et de rendez-vous tous centrés autour des tenues latex et vinyle les plus sexy et excentriques qui soient.
Cette année les festivités débutent le mardi 30 août pour prendre fin le lundi 5 septembre 2011 avec un "Souper de clôture". Mais c'est la veille, le  dimanche 4 septembre, qu'aura lieu l'évènement sans doute le plus original du programme : "La Randonnée Photo des Exhibitionnistes".



Un évènement qui passerait sans doute, s'il était organisé en France ou en Belgique, pour un pur acte de provocation mais qui ne semble pas poser de problèmes pour les autorités chez nos cousins nord américains. Le principe est simple (la vidéo ci-dessous en rend compte très clairement) : les fetish modèles et les créatures les plus originales ayant participé aux diverses soirées du "Montreal Fetish Weekend" se retrouvent le dimanche après-midi à 14 heures devant le lobby de l'Hôtel des Gouverneurs pour une randonné pédestre qui leur fera découvrir plusieurs endroits propices à de belles photographies, le tout en plein coeur de la ville comme il se doit.
C'est paraît-il un moment inoubliable et un des points forts du week-end.
Vous êtes d'ailleurs vivement invités à apporter votre caméra ou votre appareil photo afin d'immortaliser cette randonnée et à vous joindre au groupe de fétichistes enthousiastes qui composent cet original cortège.
Pour y participer une seule règle : le port d'une tenue fétichiste est obligatoire. En dehors de cela c'est totalement gratuit.

 

Programme complet du "Montreal Fetish Weekend" : http://fetishweekend.com/evenements.htm

Si vous avez des questions vous pouvez écrire à l'organisateur : neon.006@gmail.com

lundi 11 juillet 2011

Le poppers à nouveau interdit, le SNEG dit non !

C'est le Syndicat national des Entreprises Gaies (SNEG) qui réagit au projet d'interdiction totale de vente des poppers en France, annoncé par la MILDT à la publication des dernières données et tendances de consommation de drogues du baromètre Santé 2010 présentés par l'OFDT. Le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies) dénonce un contexte d'échec en matière de lutte contre les stupéfiants et pose la question: “Que fait-on contre la banalisation de l'usage du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne ou encore du GHB ? (…) En interdisant les poppers, le gouvernement incite les consommateurs d'un produit licite et régulé à se tourner vers la consommation de produits illicites relevant d'une économie parallèle.



En novembre 2007, un décret sur l'interdiction des nitrites d'alkyle comprenait déjà un article visant à cette interdiction. Le SNEG avait alors déposé un recours auprès du Conseil d'Etat. Le décret avait été annulé, les poppers étant de nouveau réglementés par le décret du 22 mars 1990, lequel autorise les seuls poppers à base de nitrite d'alkyle, interdisant les poppers à base de butyle et de pentyle.

Une annonce dans un contexte d'échec en matière de lutte contre les stupéfiants : Faisant état des résultats du Baromètre Santé 2010 de l'INPES, la MILDT n'a visiblement pas trouvé d'autres mesures à annoncer que celle-ci ! Si l'augmentation de la consommation des poppers chez les 18-64 ans est passée de 3,9 % en 2005 à 5,3 % en 2010, les consommations des produits stupéfiants illicites (cannabis, cocaïne, héroïne, GHB) ont elles explosé ! 13 millions de français déclarent avoir consommé du cannabis dont 1 million se déclarent usagers réguliers! Tandis que le débat sur sa dépénalisation est relancé une énième fois, en pleine période pré-électorale, cette mesure contre les poppers, produit non stupéfiant, licite, répondant à un marché légal selon le décret du 22 mars 1990, témoigne de l'échec patent et de l'incapacité du gouvernement en matière de lutte contre les drogues dures, illicites, tenues par un marché sous-terrain et une économie parallèle.

Le SNEG aurait souhaité être consulté : Bien qu'à l'origine de l'annulation du précédent décret visant à l'interdiction des poppers, le SNEG n'a pas été consulté, pas plus que les autres associations de santé agissant en direct sur le terrain. Le SNEG ne nie pas le potentiel de dangerosité des poppers. Dans une logique de prévention à destination des usagers, il a réalisé et mis en circulation diverses campagnes. L'une d'elle met en garde contre l'usage conjugué des poppers et des vaso-dilatateurs. Il a par ailleurs réalisé et mis à disposition des fabricants, grossistes et détaillants, une carte format carte de crédit rappelant aux consommateurs les précautions d'usage de ce produit

Aucun enseignement retenu de la précédente interdiction : Durant dix-huit mois, quand les poppers ont été interdits entre novembre 2007, date de parution du décret, et mai 2009, date de son annulation par le Conseil d'Etat, les fabricants, grossistes et détaillants en France ont suspendu toute fabrication et commercialisation des poppers. Durant ces 18 mois, les consommateurs se sont tournés vers la vente en direct ou en ligne sur Internet ou de produits fabriqués à l'étranger, principalement en Europe, contenant les nitrites les plus dangereux, échappant à toute réglementation nationale. Des produits beaucoup plus dangereux sont apparus sur le marché et les usagers ont adopté des consommations de véritables produits stupéfiants et illicites.

Le SNEG réclame donc la suspension de cet arrêté et demande à être entendu et consulté par Etienne Apaire, président de la MILDT et Xavier Bertrand, ministre de la Santé.

Source : Communiqué SNEG